OXYSOL
- Localisation du projet
Le projet OXYSOL est un projet qui a pris place sur le site atelier d'Homécourt, site appartenant au GISFI, dans le département de la Meurthe et Moselle (54).
- Contexte
Aujourd'hui, la question de la gestion de grands espaces contaminés demeure une question compliquée. Afin de mener à bien cette gestion, il est nécessaire de continuer à étudier les solutions potentiellement applicables à ces grands sites.
Le projet OXYSOL est un projet mené dans le cadre de cette problématique de gestion de friches industrielles contaminées et de grande taille.
Bien que le projet soit localisé au droit de l'ancienne cokerie d'Homécourt, ce sont des terres en provenance d'une autre cokerie (et dont les teneurs en HAP avoisinent les 1 500 mg/kg de MS) qui ont servi à l'expérimentation.
- Objectifs
L'objectif principal du projet OXYSOL est d'élaborer une filière de traitement in situ pour la zone non saurée située dans les sols contaminés. Cette filière se veut fondée sur l'association des procédés d'oxydation chimique et de construction des sols.
Le projet OXYSOL, compléte a été phasé en 5 tâches:
- Définition de l'oxydant ainsi que des conditions d'injection de celui ci,
- Définition de la méthode de suivi de la réaction,
- Observation des impacts de l'oxydation chimique sur le sol (biologie, pédologie…),
- Refonctionalisation des sols,
- Etude de la faisabilité ainsi que de l'impact environnemental de la mise en place d'oxyation chimique.
- Dispositif
Une première phase en laboratoire à été nécessaire afin de définir le réactif à utiliser (Fenton) pour l'oxydation chimique ainsi que les conditions d'injection de cet oxydant (injection par phases) .
Une fois cette phase de laboratoire réalisée, les expérimentations sont passées de l'échelle du laboratoire à l'échelle du lysimètre.
Pour cela, de la terre en provenance d'une autre cokerie a été utilisé et équipé d'appareils de mesure.
- Principaux résultats
Les résultats des expérimentations en laboratoire ont permis de définir les oxydants à utiliser pour traiter une pollution aux HAP ainsi que les conditions d'injection. Un lien entre la disponibilité des HAP et leur oxydation a été mis en évidence. La réaction de Fenton présente le meilleur abattement de la teneur en HAP.
Pour ce qui est de la question de la mise en application sur le site, la tomographie permet de suivre en 4D et de manière non invasive le trajet des réactifs mais également les zones les plus oxydées. Les suivis réalisés sur le site montrent que l'oxydation chimique présente un fort impact sur les premiers horizons traités et que l'impact du persulfate est plus important que l'impact du réactif de Fenton.
A l'issue de ce travail d'expérimentation en laboratoire et sur site, un outil réalisant une analyse multi critère (paramètres techniques, environnementaux, sociaux…) a été développé. Celui ci permet de comparer les procédés d'oxydation chimique in situ (couplés avec une refonctionnalisation du sol) avec d'autres techniques de dépollution.
- Pour plus d'informations
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter notre animateur local SAFIR à l'adresse suivante :
Noêle RAOULT
Directrice du GISFI
2 avenue de la forêt de Haye, BP 172, 54505 Vandoeuvre les Nancy Cedex
Tél : 03 83 58 59 99
Mail : noele.raoult@univ-lorraine.fr
